le puzzle des mouvements étudiants
SUR LE SITE DU GERME
Re-unification(s) étudiantes?
Nous reproduisons ici à titre documentaire des réponses, en novembre 1999, de Robi Morder à une série de questions qui lui avait été posée par la FAGE au sujet de la « réunification », à l’époque, il existait encore deux UNEF (l’UNEF indépendante et démocratique d’une part, l’UNEF dite solidarité étudiante d’autre part), la FAGE, ainsi que PDE et l’UNI. Il était déjà débattu d’une « réunification » des deux UNEF et par ailleurs la MNEF (Mutuelle nationale des étudiants de France) en liquidation allait être remplacée par la LMDE en 2000 avec le soutien des deux UNEF et de la FAGE.
Archiver les congrès des organisations représentatives étudiantes
Archiver les congrès des organisations représentatives étudiantes : une nécessité toujours plus impérieuse ! Grâce à la confiance toujours renouvelée des organisations étudiantes représentatives (FAGE, UNEF, Solidaires étudiant-es, …), et tout en respectant (voire réalimentant) la culture organisationnelle de chacune, la Cité des mémoires étudiantes poursuit sa mission de sauvegarde, traitement et valorisation des archives (y compris audiovisuelles et orales) des engagements étudiants.
mai 1907, une union nationale est née.
Le 15 mai 1907, est déposée la déclaration de création de l’Union nationale des associations des étudiants de France. Avec des liens vers des articles et documents.
Regards juridiques, sociologiques et politiques sur les structures de l’UNEF
I/ GROUPER TOUS LES ÉTUDIANTS : LA REPRÉSENTATION TERRITORIALE PRIVILEGIÉE A/ L’AGE : STRUCTURE DE BASE 1/ Une AGE par ville 2/ L’exception parisienne.B/ DES OFFICES TECHNIQUES SUBORDONNES 1/ Le statut des offices, les offices dans les statuts. 2/ Deux exceptions : L’Union des grandes écoles et la FERUF. 3/ La structure confédérale de la FNEF
II/ LA NATIONALISATION DE L’U.N. A/ DE LA FÉDÉRATION D’AGE A L’UN 1/ De l’adhésion à l’AG à l’adhésion à l’UNEF : le poids des adhérents. 2/ L’extension des prérogatives du national sur les AGE B/ LA « DISCIPLINE » 1/ L’exclusion politique : l’AG de Paris en 1929 2/ L’exclusion « syndicale » : L’AGE de Nancy en 1949
III/ SYNDICALIME ? ASSOCIATIONNISME ? CORPORATIVISME ? A/ S’ATTACHER AU CONTENU ET NON AUX FORMES JURIDIQUES 1/ La négation juridique du syndicalisme étudiant 2/ La négation politique du syndicalisme étudiant B/ MEME SI LA FORME JURIDIQUE PERMET DE GARANTIR LES BIENS ET LES ORIENTATIONS
C/ LA DIFFICILE DÉFINITION DE L’ÉTUDIANT : NÉCESSITÉ POUR LES REPRÉSENTANTS DE CONSTITUER LE GROUPE REPRÉSENTÉ.
Il y a 50 ans, la scission de l’UNEF (1)(2) et (3)
La partie 4 est intégrée en conclusion de l’article des Cahiers du Germe n° 3 n° 34, novembre 2022.
Il y a quarante ans, le congrès de fondation de l’UNEF indépendante et démocratique.
2020: quarantième anniversaire d’un congrès de fondation, dit « congrès de réunification », qui eut lieu du 3 au 5 mai 1980 pour en donner quelques éléments, et documents.C’est en janvier 1980 que le MAS (Mouvement d’action syndicale) et l’UNEF-US (Unef unité syndicale, une des deux branches issues de la scission de l’UNEF de 1971) décident d’organiser un «congrès de réunification» en mai 1980.
DANS LES CAHIERS DU GERME
Témoignages et documents, « De l’AG (association générale° à l’AG (assemblée générale) » dans Les Cahiers du Germe n° 32 (2017-2019)
Le dossier du n° 30 (2012-2013) « Mouvements étudiants et guerre d’Algérie », avec les débats mino/majo et les scissions MEF et FNEF
Le dossier du n° 29 (2010-2011) « représenter les étudiants (participation, élections, représentativité »
Document du n° 26 (2006), « Table ronde du colloque « 50 ans du syndicalisme étudiant » (14 avril 1996) avec Jacques Kergoat (RESSY) Pouriah Amirshahi (UNEF-ID), Marie Pierre Vieu (UNEF).
SUR LA CHAINE YOUTUBE DE LA CITÉ DES MÉMOIRES ÉTUDIANTES
« Syndicalisme étudiant: une force de transformation sociale »
Session des rencontres nationales de l’Alternative ESR à l’UVSQ du 2 novembre 2022. Animée par Hugo Prevost, interviennent Dominique Wallon, président de l’UNEF en 1960-1961, et Robi Morder, co-président du Germe, abordant l’histoire, notamment les positionnements de l’UNEF durant la guerre d’Algérie, mais aussi des mobilisations ultérieures, que des questions d’actualité.
Scissions et réunifications. Atelier histoire congrès de l’UNEF. 1er avril 2022
87e congrès de l’UNEF, Nancy. Atelier consacré aux questions des scissions et réunifications, animé par Salomé Hocquard (UNEF), avec (dans l’ordre) Ioanna Kasapi, co-présidente du Germe et chargée des archives et de la recherche à la Cité des mémoires étudiantes, Robi Morder, co-président du Germe, Jean-Jacques Hocquard, bureau de l’AAUNEF, ancien membre du BN de l’UNEF, Jean-Philippe Legois, président de la Cité des mémoires étudiantes, Frédéric Hocquard, ancien membre du BN de l’UNEF dans les années 1990,
13ème JARME : les archives et l’histoire de l’UNEF /2
La scission de 1971 et le mouvement de 1976 au regard des nouvelles archives et des témoignages Co-présidence : 3:13 Alain Monchablon, historien, auteur notamment de L’histoire de l’UNEF (PUF). 5:41 Brigitte Dionnet, bureau national (1976-1977, Paris I) 6:40 Robi Morder, juriste et politiste, chercheur associé au laboratoire Printemps (UVSQ/Paris-Saclay) et président du GERME. 25:45 Philippe Méhaut, bureau national (1972-1973, Nancy). 37:20 Etienne Andreux, secrétaire général (1976-1977, Nancy). 52:22 Dominique Fontaine, secrétaire national (1976-1977, Nancy). 1:04:05 Quelques échanges avec la salle. Réponses, 1;13;03 Robi Morder, 1:19:55 Brigitte Dionnet
Table ronde sur la représentation syndicale étudiante à l’épreuve de la guerre d’Algérie
Au CESE, dans le cadre des 11e journées « Archives, recherches & mémoires étudiantes », le 18 novembre 2019, a eu lieu une table ronde sur « la représentation syndicale étudiante selon Paul Bouchet à l’épreuve de la guerre d’Algérie (fonctionnement interne, œuvres, enseignement, cogestion) ». Après la présentation d’un petit montage sur le 17 novembre 1945 ((00:15 – cf. souscription pour un timbre du 75e anniversaire), la table ronde est introduite par Robi Morder (05:35) président du GERME, puis prennent la parole : Jacques Delpy (11:30), Pierre-Yves Cossé (23:40) et Jean-Jacques Hocquard (36:50). Débats et échanges suivent (56:50).
Le CA de juillet 1956 et le changement de majorité à l’UNEF
En ces débuts de la guerre d’Algérie, l’UNEF est divisée. Au point de vue des « minos » (car alors minoritaires) de l’UNEF voulant renouer officiellement avec l’UGEMA (Union générale des étudiants musulmans d’Algérie), s’oppose celui, beaucoup plus prudent, voire violemment anti-indépendantiste des « majos » (pour majoritaires, car ils dominent encore l’UNEF). En ces premiers jours de juillet 1956, Le conseil d’administration, après trois jours d’affrontements verbaux, connaît un retournement. A une voix près de majorité les liens avec l’UGEMA sont rétablis, et le nouveau bureau de l’UNEF passe aux mains des minos. Un nouveau conseil d’administration extraordinaire, une semaine après, confirme finalement ce changement de majorité, qui provoque le départ hors de l’UNEF de l’Association des étudiants d’Alger, qui transforme son local en « Foyer du Soldat ». (voir « Juillet 1956. Il y a 65 ans, Un été chaud pour l’UNEF » sur le site du Germe http://www.germe-inform.fr/?p=2437) Cet atelier archives et mémoires étudiantes du 6 mars 2007 à la MIE Paris, préparé par Alain Monchablon (Germe), Vincent Kaleba (Archiviste Cité des mémoires étudiantes), réunit plusieurs témoins acteurs du conseil d’administration de juillet 1956. Animé par Jean-Philippe Legois, y sont intervenus des acteurs de l’époque, (Jacques Delpy, Pierre-Yves Cossé, Nicolas Guelman, Michel Mondan, Jean-Louis Jay), d’archivistes CME et chercheurs ( Jean-Philippe Legois, Vincent Kaleba, Alain Monchablon, Robi Morder).