Le collectif des organisations de jeunesse (dit collectif « stop CPE ») s’est formé à l’issue de la réunion tenue au siège de l’UNEF le 19 janvier 2006. Il a notamment appelé à des initiatives propres du côté des jeunes, et à la participation aux actions plus générales de l’intersyndicale. Le collectif a tenu sa dernière réunion le 23 février, la grève s’étant généralisée et l’intersyndicale comme la coordination nationale s’avérant – quelles qu’aient été les difficultés, les débats et même les contradictions – chacune à leur niveau, comme plus fonctionnelles.
En voici les principaux communiqués.
Montreuil, le 1er février 2006.
Communiqué de presse du collectif des organisations de jeunesse. Le collectif unitaire des organisations de jeunesse réuni le 1er février 2006 exige à nouveau le retrait du Cpe.
Le Cpe généralise le Cne pour l’ensemble des moins de 26 ans, à savoir une période d’essai de deux ans pendant laquelle tout salarié peut être licencié sans motif, du jour au lendemain.
Dans l’esprit, le Cpe rappelle le contrat journalier.
Le Cpe institutionnalise la discrimination à l’égard des jeunes, renforce leur précarité et n’est en rien une solution au chômage.
Le Cpe ne concerne pas que les jeunes : il est une profonde remise en cause du Cdi et du Code du Travail dans son ensemble.
Le Collectif des organisations de jeunesse appelle donc les jeunes, scolarisés ou non, et l’ensemble des salarié(e)s, en activité ou privés d’emploi, quel que soit leur âge, à manifester le 7 février 2006 sous le mot d’ordre « retrait du Cpe ! »
D’ores et déjà, le Collectif a convenu de poursuivre la mobilisation unitaire jusqu’au retrait du Cpe.
Signataires : Jeunes Cgt, Unsa Jeunes, Unef, Unl, CE, Sud Etudiant, Uec, Fse, Fidl, Joc, Attac Campus, Mars Jeunes, Réso, Léo Lagrange, Prs Jeunes, Mjc, Mjs, JSrag, Jcr, Jeunes Verts,
Montreuil, le 9 février 2006
Le collectif unitaire des organisations de jeunesse constate avec satisfaction que la journée du 7 février a représenté une étape positive dans la mobilisation de la jeunesse et des salariés contre le CPE.
Le collectif se réjouit du retournement de l’opinion publique qui ne se laisse pas abuser par les mensonges du gouvernement. Elle a saisi les conséquences néfastes du CPE, pour les jeunes et pour les salariés dans leur ensemble.
En effet, le CPE généralise le CNE pour l’ensemble des moins de 26 ans, à savoir une période d’essai de deux ans pendant laquelle tout salarié peut être licencié sans motif, du jour au lendemain.
Dans l’esprit, le CPE rappelle le contrat journalier.
Le CPE institutionnalise la discrimination à l’égard des jeunes, renforce leur précarité et n’est en rien une solution au chômage.
Le CPE ne concerne pas que les jeunes : il est une profonde remise en cause du CDI et du Code du Travail dans son ensemble.
C’est pourquoi le collectif réaffirme sa détermination sans faille à mobiliser jusqu’à ce que le CPE soit définitivement retiré.
Le collectif exprime la nécessité à ce que l’intersyndicale de vendredi appelle à une nouvelle date interprofessionnelle de manifestation.
De plus, le collectif des organisations apporte son soutien aux universités en grève et aux actions en cours.
Le collectif appelle à faire de la semaine du 13 une semaine de mobilisation. Le mardi 14 et le Jeudi 16 en seront les temps forts avec des Assemblées Générales d’information et de mobilisation, des actions et des manifestations.
Jeunes CGT, UNSA Jeunes, UNEF, UNL, Sud Etudiant, UEC, FIDL, ATTAC CAMPUS, RESO, LEO LAGRANGE, JC, MJS, JCR, Jeunes VERTS
17 février 2006,
Manifestation du 23 février 2006 à Paris. Photographie Caroline Chalier/Cité des mémoires étudiantes
Appel à une journée de manifestation le jeudi 23 février
Le collectif des organisations de jeunesse constate avec satisfaction l’enracinement et l’extension de la mobilisation des jeunes contre le CPE avec de nombreuses manifestations et assemblées générales à travers toute la France, mouvements de grève dans
les universités et lycées. Le collectif affirme son soutien à l’ensemble des initiatives et se réjouit de tous les appels invitant à fédérer tous ceux qui luttent pour le retrait du CPE.
Le collectif se félicite de l’élargissement de l’intersyndicale et de l’appel à manifester le 7 mars 2006 pour exiger le retrait du CPE. Le collectif mettra tout en ouvre pour faire de cette journée une réussite. Le collectif invite toutes les organisations, associations, quel que soit leur champ d’action, à soutenir publiquement la mobilisation et à s’associer à cette journée du 7 mars.
Avant le 7 mars, le collectif appelle à la poursuite de la mobilisation. Le mardi 21 février sera ainsi l’occasion pour les académies d’Ile de France et de Bordeaux, de marquer la rentrée.
D’ores et déjà, le collectif appelle à une journée de manifestation le jeudi 23 février. Tout comme le vote à l’Assemblée Nationale, celui du Sénat ne sera pas une date butoir. A l’exemple du CIP retiré après vote de la loi, la mobilisation continuera jusqu’au retrait du CPE. Au soir du 23, le collectif se réunira pour envisager les suites du mouvement
Jeunes Cgt, Unsa jeunes, UNEF, Confédération étudiante, fédération Sud Etudiant, UNL, FIDL, JOC, MJS, MJCF, UEC, Alternatifs, PRS Jeunes, Attac Campus, MARS, JCR, fédération Nationale Léo Lagrange, Jeunes Verts, Réso,
Communiqué du 23 février 2006
Le collectif des organisations de jeunesse constate avec satisfaction l’élargissement de la mobilisation contre le CPE.
La mobilisation des lycéen-nes continue comme en témoignent les manifestations dans les zones de retour de vacances.
En ce qui concerne l’enseignement supérieur, 11 universités sont d’ores et déjà en grève. Une coordination étudiante se construit. Ailleurs, les assemblées générales se multiplient et rencontrent un écho favorable auprès des étudiant-e-s, la mobilisation parisienne en atteste. Sur ces bases la mobilisation des étudiants se prépare pour le 28 février et le 7 mars.
Du côté salarié, les appels unitaires à la grève et à manifestation pour la journée du 7 mars 2006, tant dans le secteur privé que dans les fonctions publiques, se multiplient. Ces appels démontrent que la mobilisation contre le CPE n’est pas uniquement une affaire de jeunes : tous les salariés sont concernés ! Cette mobilisation renforce notre détermination et notre optimisme pour la manifestation 7 mars.
Notre lutte n’est pas animée par des intérêts partisans. Elle est bien un combat pour le droit de maîtriser son avenir, un choix de société. Nous souhaitons une société qui adresse des signes de confiances à sa jeunesse, et non des signes de défiance comme le CPE.
Le Collectif appelle les jeunes, scolarisés ou non, à se mobiliser le 28 février et à se joindre à l’ensemble des salarié-e-s le 7 mars. Il appelle également les collectifs locaux à multiplier les réunions dans les quartiers avant le 07 mars pour amplifier la mobilisation.
Quelle que soit l’issue des débats au Sénat, nous resterons mobilisé-e-s jusqu’au retrait du CPE !!
Les Alternatifs, ATTAC Campus, Confédération étudiante, JC, JCR, Jeunes CGT, Jeunes Verts, JOC, Fédération Léo Lagrange, MARS jeunes, MJS, PRS, UEC, UNEF, UNL, UNSA, Jeunes