Henri de Lapparent (1940-2019).

Henri de Lapparent le 23 mai 2012. Photo Robi Morder.

Henri de Lapparent est décédé le 10 mai 2019, à l’âge de 78 ans. Né en août 1940, il s’engage à l’UNEF dès son entrée dans l’enseignement supérieur, en pleine guerre d’Algérie,  au cours de laquelle il soutient activement le réseau Curiel, et l’appui à ceux qui refusaient de porter les armes. Il fera de même quelques années plus tard dans les réseaux d’aide aux déserteurs américains pendant la guerre du Vietnam.

Mais c’est surtout en faveur de la santé des étudiants qu’il prend des responsabilités dans le mouvement étudiant. Il est vice-président intérieur de la MNEF, avant d’en prendre la présidence en 1964/1965 succédant à Antoine Griset. Il s’investit pleinement dans la revue de la MNEF, Recherches universitaires[1], dont la première série comporte 13 numéros parus entre 1962 et 1964, aux côtés de Jean-François Maréchal, Bruno Thomas-Lamotte, Jean-Pierre Milbergue, Renée Fenasse (épouse Trastour), et Guy Trastour. Henri de Lapparent crée un baromètre du niveau de vie de l’étudiant : le « panier de l’étudiant » indicateur, publié dans Recherches universitaires[2].

Ensuite, dans le bureau de l’UNEF élu au congrès d’avril 1965 (bureau Nallet), il est vice-président santé. En 1967 il devient secrétaire de l’EUF (Entraide universitaire française). Encore en 2012, il participe à un débat des anciens de l’UNEF sur la sécurité sociale étudiante, aux côtés de Pouria Amirshahi – le dernier président de la MNEF – et Vanessa Favaro – alors présidente de la LMDE[3].

Statisticien-économiste, il accomplit une carrière au Commissariat général au plan dans la planification et la gestion des systèmes sociaux, à l’INA où il anime le secteur recherche et développement, dans le secteur de la communication il est directeur général d’IM-COM, enfin à la Caisse des dépôts et consignations en tant que responsable des interventions financières dans le domaine de la communication[4].

Honnête homme et homme fidèle à ses engagaments comme en amitié ainsi que l’a décrit lors de ses obsèques, Jean-Jacques Hocquard.

Robi Morder

[1] Voir sur le site de la Cité : http://www.cme-u.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=158&Itemid=5,

[2] témoignage de Martine Michelland-Bidegain, MVE019/025 http://www.cme-u.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=160&Itemid=5

[3] Enregistrement video par le Germe et la Cité des mémoires étudiantes.

[4] Notice biographique du Dictionnaire des 40 ans, MNEF, 1998.