De la Confédération interalliée à la Confédération internationale des étudiants. Il y a 100 ans, du 20 au 25 novembre 1919, le 8ème congrès de l’Union nationale des associations d’étudiants de France, son premier congrès de l’après-guerre, se tient à Strasbourg redevenue française. C’est l’occasion, d’inviter des délégations des étudiants d’autres pays pour un « Congrès national et interallié des étudiants ». C’est à l’Université que se déroule la séance solennelle d’ouverture du congrès des étudiants, en présence du président de la République, Raymond Poincaré. Les délégations de 17 pays sont présentes et la Confédération interalliée des étudiants est créée, portant à la présidence Jean Gérard, président de l’Union étudiante française.
Le sigle CIE va rester, mais comme Confédération internationale des étudiants, décrite par Alain Monchablon dans l’article publié en 1997 dans Les Cahiers du Germe spécial « internationales étudiantes ».
La première Confédération internationale des étudiants (1919-1939)
AVANT 1914
Les projets de fédération internationale d’étudiants sont très anciens, antérieurs même à l’existence d’unions nationales, voire des Associations Générales. On a ainsi un premier congrès international, d’esprit très libéral voire avancé, qui se tient en 1865, mais demeure sans suite[1].
Beaucoup plus officiel est le plan caressé au lendemain de rencontres internationales d’unions étudiantes à l’occasion des fêtes du centenaire de la Révolution française à Paris ; les Associations Générales d’étudiants en France qui y songèrent n’étaient pourtant pas alors fédérées en un ensemble national; mais, sans que l’on sache trop pourquoi, le projet, qui par ailleurs excluait les étudiants allemands et austro-hongrois, demeure également inabouti.
Puis on voit naître en 1898, initiative italienne, à Turin, un regroupement international intitulé Corda Fratres[2], à vocation festive et cosmopolite mais de faible activité, en particulier en France où la section nationale aurait en effet été dirigée par des notaires plutôt que par des étudiants[3]. En fait il semble surtout que les ou des Français aient tenté vainement de prendre le contrôle de la Corda Fratres. C’est d’ailleurs pour faire pièce à cette union que sont convoqués deux rencontres internationales, à Liège en 1905 puis à Marseille en 1906, avec pour objectif la constitution d’une Fédération internationale des étudiants; là encore, sans succès, si ce n’est que c’est à Marseille que sont jetées les bases de ce qui sera l’UNEF en 1907. Corda Fratres survit donc, et ne suscite plus l’hostilité française, sa section nationale est fixée en 1910 à Paris, dans le local de l’AGE, présidée par Pierre Julien alors président de celle-ci; elle était appelée également l’Union internationale des étudiants, ou UIE. Centrée principalement sur l’Italie, soupçonnée d’influences maçonniques, elle disparaîtra de fait sous les coups du régime mussolinien.
LE CONGRÈS DE 1919
C’est en fait dans un contexte nouveau, fortement marqué par la Grande Guerre que se constitue la Confédération Internationale des Etudiants, à l’occasion du «8e Congrès national et interallié des étudiants», c’est à dire de l’UNEF, dans Strasbourg libérée, en novembre 1919[4]. C’est en effet dans le cadre du congrès de l’Union nationale française que sont jetées les bases d’une nouvelle internationale étudiante.
Sont invités au congrès de Strasbourg, et y prennent successivement la parole le président de la Société générale des étudiants roumains, un délégué des universités d’Utrecht et de Leyde, un étudiant norvégien, le président de l’Association des étudiants danois, un délégué du Polyteknikum de Zurich, un étudiant genevois, un Yougoslave, un Tchécoslovaque, un délégué de l’Université d’Edimbourg, un étudiant liégeois, un Suédois, le président de l’Union nationale belge, un universitaire norvégien, enfin le délégué officiel des étudiants polonais.
Soit tous des représentants des pays alliés ou neutres, dont certains «pour venir ici ont dû faire preuve d’indépendance, rompre en visière avec de tenaces préjugés» selon le président du Cercle des étudiants de Strasbourg.
La présence de ces étudiants étrangers, plus ou moins représentatifs, s’éclaire par le fait que «la question la plus importante et pour laquelle en somme on avait adjoint au congrès national un congrès interallié et qui souleva le plus de discussions, par suite de difficultés surgissantes (sic) de part et d’autre, fut la dissolution de l’Union Internationale des Etudiants, de la Corda Fratres d’avant-guerre et la fondation d’une Confédération internationale Etudiante englobant les associations d’étudiants de tous les pays alliés et neutres à l’exception des pays centraux.» [5] Les statuts de la nouvelle internationale sont présentés par les Français et, «modifiés sur certains points par la délégation belge» sont adoptés unanimement, ce qui permet de proclamer sur le champ la naissance de la Confédération internationale[6] des étudiants. Celle-ci groupe immédiatement sept pays ayant déjà une Union nationale d’étudiants: la Belgique (où l’Union nationale est «tout nouvellement fondée» à partir de délégués de l’Université Libre de Bruxelles), l’Espagne, la France, la Pologne, le Luxembourg (dont l’Union nationale est également créée en 1919), la Roumanie et la Tchécoslovaquie dont l’UN date également de 1919.
La création de la CIE, non annoncée préalablement, fut donc précédée d’un minimum de consultations internationales, et les statuts proposés prévoyaient prudemment qu’il suffisait de l’accord de trois Unions nationales pour constituer la Confédération. Selon les termes de l’AGE de Paris, il s’agissait de «prendre tous les amis de la France»[7]. C’est au reste un Français, Jean Gérard, ingénieur chimiste, président de l’UNEF de 1914 à 1919, qui est placé à la tête de la CIE, et y restera jusqu’en 1924, le secrétaire général étant également français, tandis que le français est la langue officielle de la Confédération. D’ailleurs un courrier interne de l’UNEF définissait la CIE comme « une organisation d’origine essentiellement française, je dirai même d’inspiration gouvernementale. (Je crois devoir rappeler ici, pour mémoire, que la CIE fut fondée à Strasbourg en novembre 1919 sur la suggestion de M Lafferre alors Ministre de l’Instruction Publique et à l’initiative de l’Union nationale des associations générales d’étudiants de France) »[8]
UN ÉLARGISSEMENT LIMITÉ
A côté des sept groupements fondateurs, membres titulaires de la CIE, une adhésion provisoire était ouverte comme «membres libres à voix consultative» aux pays n’ayant pas encore d’Union Nationale d’étudiants; c’était le cas du Royaume Uni, du Danemark, des Etats-Unis, de la Grèce, de la Hollande, de l’Italie, de la Norvège, la Suisse, et la Yougoslavie. En fait, ces pays ne tardèrent pas à se doter dans les trois ans qui suivirent, de regroupements nationaux qui leur permirent d’intégrer totalement la Confédération, à l’exception des Etats-Unis et de la Grèce. En 1923, la CIE comptait seize unions nationales, membres titulaires.
La CIE naquit donc essentiellement comme un rassemblement d’étudiants des pays alliés et neutres. L’accès des étudiants des anciens Empires Centraux était subordonné par le paragraphe 7 de l’article 2 des statuts à l’admission préalable de ces Etats à la SDN. Dès 1919, les représentants des ex-Etats neutres avaient rechigné sur cet article 2 imposé par les Français; les voeux du congrès de l’UNEF proprement dite avaient en effet interdit toute présence «d’étudiants ennemis en France», aussi bien que «toute tentative de congrès international universel qui aurait pour but ou pour résultat de nous mettre en contact avec nos ennemis d’hier» [9] . L’article litigieux fut supprimé en 1920 à Bruxelles, ce qui permit les adhésions ultérieures de la Bulgarie et de la Turquie (1924) puis de la Hongrie (1930), mais non de l’Allemagne. La Deutsche Studentenschaft en effet, entendait rassembler tous les étudiants de langue allemande, y compris ceux de Dantzig et Prague, ce que les représentants scandinaves étaient prêts à accepter, mais non les Français. Ceux-ci purent durablement empêcher l’entrée de l’Union allemande car les statuts modifiés à Prague en 1921 remplacèrent le litigieux article 2 par une clause exigeant l’accord des trois quarts des voix en assemblée générale, ce qui permettait le blocage français [10] De ce fait ses rapports avec la CIE furent longtemps extérieurs, limités à la «collaboration sportive». Pourtant en 1928 une association étudiante allemande fut admise, qui se disait républicaine et limitait ses prétentions représentatives au territoire de la République de Weimar. Mais dès 1931 la Ligue des étudiants nationaux-socialistes prit le contrôle des associations générales d’étudiants[11].
Diverses autres adhésions élargirent la CIE: celle de la Finlande en 1921, de l’Estonie et la Lettonie en 1924, de la Lithuanie en 1929, de l’Espagne en 1930, de la Grèce en 1933, de l’Ecosse et l’Autriche en 1936, de l’Irlande en 1937. En revanche, bien que des pourparlers aient été entrepris en 1936, il n’y eut jamais de représentation de l’URSS.
D’autre part, en dépit des adhésions néo-zélandaise (1924), américaine (1927 puis 1936), mexicaine (1928), égyptienne (1933), bolivienne (après 1936), brésilienne (1937), la CIE resta une organisation essentiellement européenne[12], sans contacts avec l’Asie orientale.
En 1936-1937 elle atteignait pourtant le maximum de son influence, avec 34 adhésions de membres titulaires, auxquelles il faudrait ajouter les «membres libres» aux statuts divers.
STRUCTURE ET ACTIVITES
La structure, très lâche, est celle d’une confédération qui n’a d’autres ressources que les contributions volontaires des Unions nationales. Les difficultés financières aggravées par la crise économique mènent en 1934 à la constitution d’un Comité de patronage présidé par le baron belge Louis Empain. Le bureau, constitué d’un président, de quatre-vice-présidents, d’un secrétaire général et d’un trésorier, n’a que des tâches d’exécution, d’autant que ses membres sont issus de pays différents, et y résident. Au Conseil annuel, qui désigne le président, chaque union dispose d’une voix. En revanche les votes au congrès, annuel également, qui s’étend sur plus d’une semaine en été[13], sont organisés selon une péréquation complexe, dite «quotient intellectuel» du pays.
Le seul élément de centralisation est le secrétariat qui se trouve à Bruxelles, au siège de l’Union nationale des étudiants de Belgique. Mais il est de peu de poids par rapport aux six commissions décentralisées, chacune confiée à une Union nationale, qui sont chargées de réaliser les objectifs de la CIE.
En 1921 au Congrès de Prague, considéré comme le premier véritable congrès, la CIE était «sortie des pénibles discussions d’ordre statutaire et quittait le domaine de la politique internationale pour entrer dans celui de la réalisation corporative» [14].
L’article premier des statuts de 1919 énumérait les objectifs de la CIE:
«Créer des liens d’estime et d’amitié entre les étudiants et les intellectuels du monde entier,
organiser une liaison permanente entre les organisations d’étudiants de tous les pays, coordonner les activités dans le domaine universitaire,
étudier les questions internationales relatives à l’enseignement supérieur et à la vie intellectuelle et matérielle des étudiants,
contribuer à l’expansion intellectuelle.»[15]
Ou, de manière plus lapidaire, «rendre toujours plus de services à tout étudiant, de quelque pays qu’il soit»[16] , ou encore «pour les étudiants, par les étudiants»[17];
Pour ce faire, six commissions furent donc constituées. La première étant chargée de la préparation du congrès annuel, la troisième étant celle des finances. La cinquième commission, confiée à l’Union nationale tchèque visait à rassembler statistiques et informations sociales, mais semble n’avoir pas joué son rôle. La deuxième commission, la plus ambitieuse, était vouée à l’organisation de la coopération intellectuelle: des offices d’études en droit médecine, technique et arts, chacun géré par un pays, devaient permettre réflexions et propositions d’harmonisation sur les disciplines universitaires; en fait sauf peut-être en Médecine «la coopération intellectuelle au sein de la CIE est pleine de promesses, mais peu a été réalisé jusqu’à présent» note le rapport de 1936. Seul est l’objet de réalisations effectives l’Office de presse universitaire créé en 1932, dirigé par les Français Claude Bellanger puis surtout Jean David à partir de 1935: en 1936 est obtenue la carte de presse internationale de journaliste universitaire, tandis qu’à la fin 1938 sont recensés et partiellement reproduits 46 titres réguliers de périodiques étudiants, provenant de 14 pays, parmi lesquels principalement la France et la Tchécoslovaquie.
De ce fait, plus encore que la troisième commission (Voyages, née en 1924), c’est la commission VI, celle des Sports qui assure à la CIE sa plus grande visibilité et sa principale force d’attraction: les premiers Jeux mondiaux universitaires sont organisés en 1924 à Varsovie, suivis, avec une périodicité irrégulière (en principe tous les deux ans) par d’autres Jeux, d’hiver comme d’été, mobilisant à chaque fois semble-t-il, plusieurs centaines d’étudiants.
LA CIE ET LES QUESTIONS POLITIQUES
Mais, ne serait-ce que par les moyens matériels qu’elle supposait, l’organisation de telles activités ne pouvait se passer de l’appui des autorités, ce qui impliquait l’irruption de la politique, sous une forme plus ou moins affirmée dans le fonctionnement de la CIE, en dépit des inévitables protestations de neutralité politique de cette dernière.
Par leur caractère généreux et pacifique les objectifs affichés par la CIE la faisaient d’emblée participer à «l’esprit de Genève» et il n’est pas surprenant de noter que la CIE «sollicita dès janvier 1921 le patronage de la SDN»[18], et participa ensuite tout au long des années 1930 aux travaux du Comité d’entente des organisations internationales d’étudiants, représenté à l’Institut international de la coopération intellectuelle de la SDN, avec des résultats mal connus.
Mais la CIE était en même temps le champ de rivalités nationales où les représentants étudiants, eux-mêmes plus ou moins indépendants des autorités, reproduisaient plus ou moins consciemment les options diplomatiques de leurs gouvernants. On a déjà évoqué l’opposition durable entre d’une part le refus des étudiants français et de ceux de la « Petite entente » d’admettre une association étudiante pangermaniste et l’attitude inverse des étudiants scandinaves. Peut-être est-ce là l’origine de l’abandon en 1932 de la CIE par la plupart des organisations scandinaves, mais on manque d’informations sur ce point.
De même, l’extrême politisation de la représentation étudiante italienne, assurée dès 1923 par les Gruppi Universitari Fascisti (GUF), occasionna des heurts : des incidents eurent lieu au congrès de 1928 et la délégation italienne fut rappelée à Rome. Au congrès de 1930, mécontente de ne pas obtenir la présidence de la commission des sports, aux mains des Français, la délégation italienne menée par Roberto Maltini, député et membre du Conseil supérieur du Parti national fasciste, choisit de quitter le Congrès[19]. En janvier 1938 les GUF se retirent définitivement de la CIE, qu’un des leurs avait pourtant présidée peu de temps avant.
En 1933 l’éclatement de l’Union Nationale des étudiants luxembourgeois, dont une des composantes est taxée de pro-nazie, provoque son exclusion de la CIE, avant la réunification en 1936 et son retour à la CIE en 1938[20]
A l’époque du Front Populaire, l’étude de Stéphane Merceron[21] signale le ferme appui au moins financier apporté par les autorités françaises à l’UNEF pour la reprise en main de la CIE[22], à l’occasion de son congrès tenu à paris en 1937, ce qui se traduit par l’élection du Français Claude Delorme à la présidence de la Confédération en 1938, cette dernière revenant l’année suivante au représentant d’un allié de la France, la Pologne, au sein d’un bureau où les Français occupent la moitié des postes. De même, en 1939 l’organisation des 8èmes Jeux Mondiaux Universitaires, qui avait été confiée aux étudiants allemands, leur est retirée par la CIE dès lors que ceux-ci choisissent de les tenir à Vienne au lendemain de l’Anschluss ; décision est prise par la CIE d’organiser à Monaco les Jeux de l’été 1939. L’unité du mouvement étudiant a vécu.
Mourante en 1939, totalement inactive pendant la deuxième guerre mondiale, la CIE voit dresser son acte de décès en 1945.
De cette évocation rapide[23], on retiendra surtout deux données: en premier lieu que les projets d’internationale étudiante sont extrêmement anciens; en second lieu, qu’ils ne sont viables que lorsqu’ils sont portés par un projet politique, et appuyés matériellement sur une puissance dominante; mais cette condition, clé du succès, rend de ce fait toujours aléatoire l’universalisme impartial affiché par les regroupements internationaux d’étudiants.
Sur la CIE voir également: Stéphane Merceron, « Années trente, l’Unef à la tête de la Confédération internationale des étudiants », Sous l’angle du sport universitaire, Claude-Louis Gallien, Histoire de la confédération internationale des étudiants
congrès et présidents de la CIE
1919 fondation, Strasbourg, président 1919-24 Jean Gérard (France)
1921 Ier congrès, Prague
1922 2e congrès, Varsovie
1922 3e congrès, Bucarest
1923 4e congrès, Oxford
1923 5e congrès, la Haye
1924 6e congrès, Varsovie, présidence 1924-27 Jan Balinski (Pologne)
1925 7e congrès, Copenhagu
1926 8e congrès, Prague
1927 9e congrès, Rome, présidence 1927-28 Roberto Maltini (Italie)
1928 10 e congrès, Paris, présidence1928-29 Gordon Bagnall (Angleterre)
1929 11e congrès, Budapest, présidence 1929-31 Paul Saurin (France)
1930 12e congrès, Bruxelles;
1931 13e congrès, Bucarest; présidence 1931-32 Jan Pozarisky (Pologne)
1932 14e congrès, Riga,
1933 15e congrès, Venise, présidence 1933-34 Denis Fellows (Angleterre)
1934 16e congrès, Nottingham,
1935 17e congrès, Prague, 1935 Dino Gardini (Italie)
1936 18e congrès, Sofia, présidence 1936 Roberts Plume (Lettonie)
1937 19e congrès, Paris, présidence 1937 F-Lincoln Ralphs (Angleterre), 1938 Claude Delorme (France), 1939 Jerzy Przezdziecki (Pologne)
[1] Léon E. HALKIN: Le premier congrès international des étudiants à Liège, 1865, Liège 1966
[2] soit «Coeurs frères»
[3] L’Université de Paris octobre-novembre 1924,
[4] Sauf indication contraire l’essentiel des informations sur ce congrès de fondation provient de Fêtes Universitaires à l’occasion du VIIIeCongrès national et interallié de l’Union Nationale des Associations d’Etudiants, compte-rendu, Strasbourg 1920.
[5] Fêtes Universitaires… p 65.
[6] et non interalliée, comme on l’écrit parfois.
[7] l’Université de Paris, juillet-août 1924
[8] rapport du vice-président à la propagande et aux relations extérieures, Xavier de Montrichard, à Monsieur le vice-recteur de l’académie de Paris, 7 juin 1921. (Archives du recorat de paris, CAC 20020476/341
[9]Fêtes Universitaires…. p 126
[10] rapport du vice-président de l’UNEF au vice-recteur de l’académie de Paris, avec cette précision : »nous avons cru devoir solliciter les avis du corps diplomatique à Prague ».
[11] E. Nolte, La guerre civile européenne, p 410, éd des Syrtes, 2000.
[12] Tous les congrès de la CIE se tiennent en Europe.
[13] Ainsi le congrès de Paris en 1937 dure du 7 au 19 août, et comprend des visites à Versailles, Reims, Fontainebleau et au paquebot Normandie au Havre.
[14] rapport de 1936 in Annuaire de la CIE pour 1936-1937
[15] Fêtes Universitaires… p 71.
[16] Annuaire de la CIE pour 1936-1937, p 11
[17] ib.
[18] ib, p 298
[19] l’A, organe de l’AGE de Rennes, octobre 1930.
[20] Selon le site Web de l’UNEL, consulté le 23 aout 2009.
[21] Stéphane Merceron: Aspects de l’Union Nationale des Etudiants de France à la fin des années trente, mémoire de maîtrise, Université de Versailles-Saint Quentin, 1996, chap 3-1, «à la tête de la CIE», pp 105-126.
[22] Le 19 aout 1937 le Ministère de l’Education nationale verse 10 000 F à l’Université de Paris pour la réception des étudiants au congrès de la CIE à Paris, le chef de cabinet de Jean Zay aynt indiqué que « par un fâcheux oubli des dirigeants de L’Union Nationale des Etudiants, il ne fut pas adressé de demande officielle à ce sujet » (archives du rectorat de paris, CAC 20020476/338)
[23] On manque également de données sur l’IER , Internationale des Etudiants Révolutionnaires, attestée vers 1930 dont est membre un temps l’UFE française.