Publications : Valérie Becquet (coord). Jeunesses engagées

Photo de couverture, manifestation contre le CPE, Paris, février 2006. ©Robi Morder / Cité des mémoires étudiantes.

Photo de couverture, manifestation contre le CPE, Paris, février 2006. ©Robi Morder / Cité des mémoires étudiantes.

Dernier paru dans la collection Germe aux éditions Syllepse, Jeunesses engagées, ouvrage coordonné par Valérie Becquet, avec les contributions en dix chapitres de dix auteur -e – s. En librairie le 20 mai. Pour le commander en souscription (22 € au lieu de 25) jusqu’au 20 mai vous pouvez utiliser le bon de souscription.

Date à retenir : la première présentation lors de notre séminaire du 14 mai 2014 qui se tiendra au Centre d’histoire de sciences po Paris. (voir agenda ci-à droite pour plus de précisions)

La présentation par les directeurs de la collection Germe.

Le présent ouvrage que nous publions dans la collection GERME s’intéresse aux formes contemporaines des engagements des jeunes. Fidèle au croisement interdisciplinaire des regards et points de vue, le livre accorde une place importante à la sociologie et à la science politique sans négliger bien évidemment les éclairages historiques.

Ces « jeunesses engagées » constituent des éléments de réponse à la question posée de manière récurrente « dépolitisation, mythe ou réalité »[i]. Il ne s’agit ici pas de l’engagement  dans le strict champ étudiant, les  travaux  du GERME ou avec lui en la matière font référence[ii], mais bien de les appréhender au prisme de la jeunesse, ou plus exactement des jeunesses.

En effet, l’étude des « mouvements étudiants » ne se limite pas pour le GERME à se pencher uniquement sur leur action dans leur milieu d’études. « Mouvements  étudiants et jeunesses » est un des axes de recherche du GERME[iii].

D’abord il convient de rappeler que les étudiants sont dans leur écrasante majorité des jeunes, seule une infime minorité d’adultes en formation permanente ou en reprise d’études faisant exception. Bien sûr, comme l’écrivait notre regrettée Françoise Tétard ce sont des jeunes « pas comme les autres »[iv], tant le « temps des études » [v]dans l’université donne, ou du moins est censé donner, une liberté de temps, une liberté intellectuelle que l’on ne retrouve ni au lycée, ni encore moins pour les jeunes travailleurs, et tant les organisations étudiantes étaient – et demeurent – dirigées par des étudiants, là où tant de mouvements de jeunesse sont en réalité des mouvements pour jeunes animés par des adultes.

Des jeunes pas comme les autres, les étudiants se voyaient toutefois assignés par la Charte de Grenoble une mission particulière vis-à-vis de la jeunesse. Elle leur commande, en guise de devoir (mais aussi comme signe distinctif) d’être à « l’avant-garde de la jeunesse », la lutte étudiante contre la guerre d’Algérie en ayant été une démonstration, puis l’étincelle étudiante qui a mis la jeunesse scolarisée à l’heure des brasiers dans les « années 68 », polarisant les autres jeunesses éparpillées dans les entreprises et les quartiers, mais aussi (et surtout ?) tout le reste de la société. Cette notion d’ « avant-garde » n’est d’ailleurs pas sans alimenter ambiguïtés et incompréhensions, car plus que d’être devant ou derrière, la question posée à chaque acteur collectif est plus d’être aux côtés des autres… Et comment !

Mais n’est-ce pas là une distinction qui appartient au passé au regard des transformations conjointes des mondes étudiants comme de la jeunesse et ce au sein de structures sociales ayant subi de profondes mutations au cours des dernières décennies[vi] ?

D’abord, la croissance du nombre d’étudiants, et plus globalement des jeunes lycéens et collégiens change les rapports entre jeunes scolarisés et jeunes non scolarisés.  Là où seule une minorité de jeunes poursuivait des études après 14 ans jusque dans les années 1960, la grande majorité des jeunes connaît aujourd’hui  l’expérience scolaire, et a donc été exposée aux expériences d’action collective au cours de mobilisations lycéennes et étudiantes plus ou moins généralisées selon les moments.

Ensuite,  la jeunesse non scolarisée n’offre pas non plus le même visage. Le chômage et la précarité durable ont profondément affecté les cohortes qui se succèdent. L’emploi du temps de l’apprentissage, des champs, de l’usine,  des commerces et des bureaux ne rythme plus la journée ni la semaine du jeune qui se trouvait lors des « trente glorieuses »  embauché quasiment à peine sorti avec ou sans diplôme de l’école, ou du service militaire.

C’est dans ces conditions que le « modèle étudiant », celui d’une période d’indétermination,  est devenu de moins en  moins étudiant et de plus en plus jeune au fur et à mesure que le chômage, la précarité et la dépendance  ont accentué la « prolongation de la jeunesse »[vii].

Quand  l’on examine les différentes arènes d’engagement décrits par les auteurs dans ce livre, l’on se rend compte que bien souvent  il y a de l’étudiant, et même parfois beaucoup d’étudiants chez ces jeunes altermondialistes, ces militants jeunes de l’UMP ou du PS, et même chez ces jeunes des cités lors des « émeutes » de 2005.  Car, et on l’oublie, parmi les jeunes des « cités », il y en a qui font des études supérieures, et l’on peut dire qu’ils sont engagés  dans les études comme il le sont dans l’action collective.  Ne reprennent-ils pas sans la connaître forcément cette mission dévolue aux étudiants par la charte de  Grenoble, eux qui considèrent que leur rôle est justement de s’engager dans la cité, leur cité en particulier, et la Cité plus généralement. Et ce qu’il faut rappeler, c’est que si le nombre de jeunes étudiants adhérents aux mouvements de type représentatifs, syndicaux, est très faible, comme est faible la participation électorale des étudiants aux élections universitaires, il n’y a pas « désengagement » ni « dépolitisation » pour autant. La preuve en est l’engagement associatif de ces étudiants dans des associations « extra-universitaires », comme leur participation plus importante aux élections politiques qu’aux consultations universitaires.

A celles et ceux qui constatant que leurs engagements de jeunesse ne ressemblent pas à ceux d’aujourd’hui, émettent en guise d’analyse des jugements de valeur dans lesquels perce la nostalgie d’un « âge d’or » (dont on sait qu’il n’a jamais existé) il faut rappeler le rôle de la recherche. En effet, ce que le croisement des regards et des disciplines nous amène à constater ce n’est pas la disparition de l’engagement des jeunes, mais ses  nouvelles formes, ses nouveaux contours.  Et n’est-ce pas un politique engagé qui expliquait contre les nostalgiques du moment, que chaque génération entrait en politique à sa manière, différente à chaque époque ?[viii]

Ce n’est pas un hasard si notre amie Valérie Becquet qui a pris l’initiative et coordonné ce livre en faisant appel principalement à des jeunes chercheurs a commencé ses recherches sur les associations étudiantes, objet de sa thèse, puis a continué ses travaux sur les conseils de la vie lycéenne.  Des jeunes scolarisés aux jeunesses, il n’y avait donc qu’un pas à faire là où souvent le sens commun – mais malheureusement aussi la recherche – font comme s’il y avait une frontière étanche et infranchissable. Ce n’est évidemment pas notre avis, et la présente publication en atteste.

Jean-Philippe Legois, Alain Monchablon, Robi Morder.

Le sommaire, la présentation des auteurs.

Les jeunes, on les dit « moins engagés » que leurs aînés. Et pourtant, ils n’hésitent  pas à s’inviter dans le débat, souvent là où on ne les attend pas, quand on ne s’y attend pas.  En moins de dix ans l’on a connu les « émeutes » des banlieues, les grèves étudiantes du CPE, les manifestations lycéennes, les mobilisations des « indignés ».  « Egoîstes » ces étudiants qui manifestent pour les retraités ? « indifférents » ces lycéens qui prennent la rue pour défendre les sans-papiers ?
En face, les pouvoirs publics, les institutions, oscillent entre crainte et mépris, manifestant leur méconnaissance de cet « espace » générationnel
Les  jeunes s’engagent-ils ? continuent pourtant à demander les décideurs publics, les professionnels de la jeunesse, les responsables politiques, syndicaux et associatifs, les sondages.
Ces discours témoignent d’une méconnaissance et d’une incompréhension
des choix et des pratiques d’action des jeunes.
Sans prétendre à l’exhaustivité cet ouvrage propose de s’intéresser à la diversité des engagements des jeunes.
Les contributions réunies ici s’attachent à en saisir les formes actuelles en s’intéressant aux trois espaces au sein desquels elles se
déploient : les collectifs, les protestations et les dispositifs d’action publique.
De l’engagement des « jeunes des cités », à ceux de l’UMP, l’ouvrage propose un panorama, parfois déroutant, de cet engagement.
Un livre polyphonique qui décrypte une réalité contradictoire et mouvante qui travaille notre société.

Le sommaire

Introduction, Valérie Becquet
Jeunesses scolarisées, mobilisations et syndicalismes, Robi Morder
Jeunes alter-activistes : altermondialisme, indignés et transition écologique, Geoffrey Pleyers.
De l’émeute à la mobilisation associative face à « l’injustice » chez les « jeunes de cité », Eric Marlière.
Homogénéité et hétérogénéité des membres du Mouvement de jeunes socialistes et des Jeunes populaires (UMP), Lucie Bargel
Au-delà des idées reçues : usages d’internet par les jeunes militants du PS et de l’UMP, Anaïs Théviot.
Jeunes adultes engagés dans les quartiers d’habitat social : contexte local et dynamiques de socialisation politique, Elsa Lagier
Faire un service civique à Unis-Cité : les multiples facettes d’un engagement, Valérie Becquet.
De la prise d’initiative à l’institutionnalisation de l’Initiative Jeunesse, Olivier Gratacap.
Les objectifs annoncés des Conseils d’enfants et de jeunes à l’épreuve des faits, Pierre-Yves Chiron
Faut-il désespérer de la participation des jeunes en Europe ?, Patricia Loncle.

Les auteur – e – s

Lucie Bargel est maîtresse de conférences en science politique à l’Université de Nice, chercheuse au CESSP (Paris 1/CNRS/EHESS). Elle publié sa thèse en 2009 : Jeunes socialistes/ jeunes UMP. Lieux et processus de socialisation politique, Paris, Dalloz et, avec Catherine Achin, « « Montrez ce genre que je ne saurais voir ». Genre, sexualité et institutions dans la présidentielle de 2012 », Genre, sexualité et société, HS n°2, 2013. Elle travaille désormais sur les dynamiques sociales et politiques à l’œuvre dans la zone frontalière des Alpes du Sud.
Valérie Becquet est sociologue, maître de conférences HDR à l’Université de Cergy-Pontoise, équipe Ecole, mutations, apprentissages (EMA). Ses recherches portent sur l’engagement des jeunes et les politiques publiques visant à les promouvoir. Elle travaille actuellement sur le service civique. Elle a notamment publié : « Le service civique et les jeunes en difficultés. Du ciblage politique aux usages juvéniles », Lien social et politiques, 70, 2013 ; « Analyser la contribution d’un dispositif public à la socialisation politique. L’exemple du service civil en France », Politique et sociétés, 32 (2), 2013 ; « Les conseils de la jeunesse : un dispositif de participation en tensions. L’exemple de la ville de Paris », dans Fournier Bernard, Hudon Raymond, Engagements citoyens et politiques des jeunes. Bilans et expériences au Canada et en Europe, Québec, Presses de l’université Laval, 2012 et avec Patricia Loncle, Cécile Van de Velde (dir.), Politiques de jeunesse : le grand malentendu, coll. Questions de société, Ed. Champ social, 2012.
Pierre-Yves Chiron est sociologue, doctorant en sciences de l’éducation à Paris Ouest Nanterre la Défense, laboratoire CREF (Centre de Recherche Education Formation), équipe « Crise, Ecole, terrains sensibles ». Sa thèse porte sur l’engagement des jeunes : Jeunes et institutions locales, la décision collective est-elle possible ? Processus d’échanges collectifs impliquant des jeunes de 15 à 25 ans dans des dispositifs formels et informels de participation et de prise de décision. Il a récemment publié : « Les jeunes entre engagement et participation. Espaces locaux, institutions locales : Enjeux », dans Résovilles, Atelier recherche-action Jeunesse et territoire, Nantes, 2009 ; « Démocratie : Revoir la place des jeunes », Lien Social, n°1047, 2012 et « Quel sens donner à une politique jeunesse ? Synthèse » dans Banlieue, Les politiques jeunesse en Seine-Saint-Denis. Quelles propositions ? Regards croisés de professionnels experts, Paris, Profession Banlieue et Conseil Général de Seine-Saint-Denis, 2013.
Olivier Gratacap est sociologue indépendant, chargé de recherche pour le LERIS (Laboratoire d’Etudes et de Recherche sur l’Intervention Sociale) et régulièrement associé aux travaux de l’Injep. Ses recherches portent sur l’initiative jeunesse, l’engagement et la participation citoyenne des jeunes ainsi que les politiques publiques à destination des jeunes. Il a récemment publié : « La construction du territoire au travers des initiatives de jeunes », dans Jean-Yves Dartiguenave, Christophe Moreau et Maïté Savina (dir.), Identité et participation sociale des jeunes en Europe et en Méditerranée, Paris, L’Harmattan, 2013 et, avec Bernard Bier, Vivre et faire vivre son territoire : Initiative jeunesse et dynamiques de territoire, Paris, INJEP, 2010 (rapport consultable en ligne sur : http://www.ressourcesjeunesse.fr/Vivre-et-faire-vivre-son.html)
Elsa Lagier est docteure en sociologie, chercheure associée au Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe (Université de Strasbourg). Ses recherches portent sur le rapport à la politique des descendants d’immigrés qui résident ou ont grandi dans un quartier d’habitat social en France, sur la question de la participation des habitants aux projets de rénovation urbaine ainsi que sur les politiques sociales et leurs déclinaisons au niveau local. Elle a récemment publié : « Quitter le « quartier » et habiter la « ville ». Parcours résidentiels de jeunes femmes d’origine étrangère », Agora débats/jeunesse, n°61, 2012 ; « Les usages ambivalents des catégories ethnicisées. Quand les travailleurs sociaux d’origine étrangère parlent des populations d’origine étrangère », Hommes et Migrations, n°1290, 2011 et « Les ressorts de la construction d’un collectif improbable dans une association de locataires en banlieue », dans Sandrine Nicourd (dir.), Le travail militant, Presses Universitaires de Rennes, 2009.
Patricia Loncle est enseignant-chercheur à l’Ecole des hautes études en santé publique et membre du CRAPE (UMR CNRS 6051). Elle est responsable du master 2 Jeunesse, politiques et prises en charge et titulaire de la Chaire de recherche sur la jeunesse. Ses recherches portent sur la sociologie de la jeunesse et les politiques de jeunesse, du local à l’Europe. Elle a récemment dirigé : avec Morena Cuconato, Virginie Muniglia, Andreas Walther (eds), Youth Participation in Europe : Beyond Discourses, Practices and Realities, Bristol, the Policy Press, 2012 ; avec Valérie Becquet et Cécile Van de Velde (dir.), Politiques de jeunesse : le grand malentendu, Nîmes, Ed. Champ social, 2012 et publié : Politiques de jeunesse, les enjeux majeurs de l‘intégration, Presses universitaires de Rennes, 2010.
Eric Marlière est sociologue, maître de conférences à l’université de Lille 3 et chercheur au CeRIES – Centre de Recherche « Individus, Epreuves, Sociétés ». Ses recherches portent sur la disparition du monde ouvrier et ses conséquences sur la jeunesse populaire évoluant dans les quartiers dits « sensibles ». Il s’intéresse également à la problématique de l’engagement politique et des émeutes chez les jeunes dits « de cité ». Il a notamment publié : La France nous a lâchés ! Le sentiment d’injustice chez les jeunes de cité, Paris, Fayard, 2008 ; « Emeutes urbaines, sentiments d’injustice, mobilisations associatives : émergence d’une dynamique politique chez les jeunes dits de cité, SociologieS, 2011 (http://sociologies.revues.org/index3521.html) et avec Manuel Boucher et Mohamed Belqasmi, Casquette contre képis. Enquête sur la police de rue et l’usage de la force dans les quartiers populaires, Paris, L’Harmattan, 2013.
Robi Morder juriste et politiste, est président du GERME et enseigne à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Ses recherches portent sur la forme syndicale, les actions et identités collectives des étudiants. Il a publié avec Didier Fischer, La Fondation santé des étudiants de France au service des jeunes malades depuis 1923, FSEF, Un, deux… quatre éditions, Clermont-Ferrand, 2010 ; rédigé Gouvernement des universités et relations avec les mondes socio-économiques, Paris-Reims, Germe et Laboratoire OMI, juillet 2010 et coordonné Les engagements des étudiants : formes collectives et organisées d’une identité étudiante, rapport pour l’Observatoire national de la vie étudiante, septembre 2009.
Geoffrey Pleyers est chercheur du FNRS à l’Université de Louvain (UCL) et au Centre d’Analyse et d’Interventions Sociologiques (CADIS-EHESS). Il est vice-président du comité de recherche 47 « Mouvements sociaux » de l’Association Internationale de Sociologie. Ses recherches portent sur les mouvements sociaux, la globalisation, la consommation critique et l’engagement des jeunes en Europe et dans les Amériques. Il a récemment publié Alter-Globalization. Becoming Actors in the Global Age, Cambridge, Polity, 2011 et dirigé La consommation critique, Paris, DDB, 2011 et « Mouvements sociaux et espaces locaux », Cahiers des Amériques latines, n°66.
Anaïs Theviot prépare une thèse sur le militantisme partisan en ligne, sous la direction d’Antoine Roger, à Sciences Po Bordeaux, Centre Emile Durkheim. Elle s’intéresse à l’usage du Web par les militants, ainsi qu’aux stratégies numériques du Parti Socialiste et de l’Union pour un Mouvement Populaire, en période de campagne électorale. Membre du bureau du réseau thématique « sociologie des médias » de l’Association française de sociologie, elle participe à plusieurs projets (LEGIPAR, SPEL, enpolitique.com) et est active au sein du réseau DEL. Elle a récemment publié : « ‘La iForce, le grand retour des Jeunes Populaires sur Internet !’ – Stratégies numériques des jeunes militants UMP », Jeunes et Médias, les cahiers francophones de l’éducation aux médias, Dossier « Jeunes, médias et politique », avril 2012 ; « Qui milite sur Internet ? Esquisse du profil sociologique du « cyber-militant » au PS et à l’UMP », Revue française de science politique, juin 2013.


[i] Georges Vedel (dir), La dépolitisation, mythe ou réalité, Paris, Armand Colin, 1962.

[ii] Thierry Côme, Robi Morder ; Les engagements des étudiants. Formes collectives et organisées d’une identité étudiante, rapport pour l’Observatoire de la vie étudiante, 2009.

[iii] Les cinq autres axes étant, mouvements étudiants et milieu étudiant, mouvements étudiants et institution universitaire, mouvements étudiants et mouvements sociaux, internationale, dictionnaire biographique et prosopographie.

[iv] C’est sous cet intitulé que Françoise Tetard avait écrit le dernier chapitre de l’ouvrage du Germe que nous avons coordonné,  Cent ans de mouvements étudiants, Syllepse, 2007.

[v] Michel Verret, Le temps des études, Paris, Honoré Champion, 1976.

[vi] Gilles Le Beguec, Jean-Philippe Legois, Cédric Meletta, Robi Morder (coord), « Jeunesses d’un mai à l’autre, France 1936-1968 », Matériaux pour l’histoire de notre temps, n° 74, Nanterre, 2004.

[vii] A. Cavalli et O. Galland (sous la direction de), 1993, L’allongement de la jeunesse, Arles, Éditions Actes-Sud, 1993.

[viii] Lenine, Textes sur la jeunesse, éditions du Progrès, Moscou, 1968.

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