biographie: Louis Laisney

Louis Laisney au congrès de Grenoble en 1946

Louis Laisney au congrès de Grenoble en 1946

Louis Laisney, né en 1920 dans la Manche, à Ernée , est décédé le 28 février 2002. Fils d’un père professeur fortement laïque et d’une mère catholique, il est élève au lycée de Coutances, puis étudie le droit. Il se rend Place de l’Etoile à Paris en compagnie de De Lescure le 11 novembre 1940. Il devient président de l’AGE de Caen en 1941, puis secrétaire général de l’UNEF en 1942 jusqu’au congrès de Grenoble de 1946. Auteur avec son frère Jean et Georges Allix, du premier acte de résistance homologué dans le département, l’attaque à la fronde d’un éclaireur motocycliste allemand. Après avoir tenté sans succès d’embarquer pour l’Angleterre via Jersey, il entre dans la résistance au sein du groupe « Robert », ou réseau « Hector ». Il diffuse le journal clandestin Les Petites ailes de France du mouvement « Combat », et collecte des renseignements militaires, jusqu’au démantèlement du groupe à l’automne 1941. Au sein de l’OCM, puis du Front national, il poursuit son engagement en procurant des faux papiers aux étudiants et aux réfractaires. Alliant action illégale et action publique, c’est en tant que secrétaire général de l’UNEF qu’il tente d’obtenir l’autorisation pour l’UNEF d’éditer une affiche sur le STO;(Voir le document et la note Monchablon dans Cahiers du Germe n° 17, 2001)

Laisnet entre Madden et Rostini
Louis Laisney entre Tom Madden (à gauche) et Pierre Rostini (à droite) lors du CPI de janvier 1946, Prague. Fonds Tom Madden, Cité des mémoires étudiantes.

Il est l’auteur d’un article sur Charles François Lebrun dans la Revue du département de la Manche (Tome 15, Fasc. 59-60, juillet-octobre 1973).

Membre actif de l’Association des anciens de l’UNEF aux côtés de Pierre Rostini et de Paul Bouchet, compagnons de résistance et de reconstruction de l’UNEF et de l’internationale étudiante d’après-guerre. En 1997 au colloque des 90 ans de la naissance de l’UNEF il avait apporté son témoignage (voir dossier des Cahiers du Germe n° 25, 2005).

Louis Laisney a été décoré de la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur en 1999.  A cette occasion il a prononcé un discours que nous avions reproduit dans Les Cahiers du Germe N°11/12 (voir ci-dessous). [1] .

Robi Morder

Le 12 janvier 2015

 (…) Je voudrais également remercier mon ami Pierre ROSTINI, venu de Paris tout exprès, Président de l’Union Nationale des Clubs Universitaires, Président du Comité Français Pierre de Coubertin et à ce titre gardien de la Règle et du message Olympique, qui fait en outre autorité dans le secteur de la Presse. Il fut mon compagnon de lutte,e de fortune et d’infortune, en courant avec moi des risques sérieux pour la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants, après la réunion des deux zones qui divisaient la France sous l’occupation, la zone libre et la zone occupée. Il est devenu depuis, Président de l’Association des Anciens de l’Union Nationale des Etudiants de France, qui regroupe des personnalités de tous horizons, et souvent de premier plan, allant de Monseigneur LUSTIGER au Doyen Georges VEDEL, qui vient d’entrer à l’Académie Française, en passant par Michel ROCARD, Bernard PONS et le regretté Michel CREPEAU. Nous fûmes associés, comme représentants de la France, à la Fondation de l’Union Internationale des Etudiants à Prague en 1945 et 1946. Il est à l’origine de la demande qui s’est concrétisée par l’attribution de la haute distinction dont je suis honoré aujourd’hui. Qu’il sache combien je lui sais gré de sa démarche et à quel point elle m’a fait plaisir.

Louis Laisney entre Tom Madden et Jarmila Maršalková à Paris, au Sénat en 2002; (photo J-P. Delbègue).
Louis Laisney entre Tom Madden et Jarmila Maršalková à Paris, au Sénat en 2002; (photo J-P. Delbègue).

A mon parrain, le Président JOZEAU-MARIGNÉ, qu’on ne présente plus, tant il est connu bien au-delà des limites de ce Département, je voudrais exprimer toute ma gratitude d’avoir accepté de me remettre ce soir la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur. Avant même qu’il prenne des responsabilités très importantes au niveau national, au Sénat d’abord, au Conseil Constitutionnel ensuite, il m’avait reçu, jeune Conseiller Général du Canton de Montebourg, nouvellement élu, au siège de l’Assemblée Départementale, qui était alors salle Henri CORNAT à la Préfecture. Il avait été un peu surpris, qu’à peine arrivé, je demande à être le rapporteur des questions sportives, ce qui était inconcevable à l’époque de la part d’un “ bleu”. Mais il me fit confiance et accepta exceptionnellement qu’il soit dérogé à la tradition. Je n’ai en depuis qu’à me louer de son estime, de ses conseils amicaux et de son soutien, et il vient encore de m’en apporter un sympathique témoignage.

Merci encore à Monsieur Claude MICHAUX et au Docteur LOYER d’avoir bien voulu représenter deux activités auxquelles je me suis donné avec un certain enthousiasme, la Résistance et le Rotary et comme tels participer aux invitations.

Merci enfin à vous tous, représentants du Gouvernement, Parlementaires, Elus Régionaux, Départementaux et Locaux, membres de ma famille et amis de tous bords qui êtes venus nombreux partager ma joie et me confirmer que vous avez apprécié ce que j’ai pu faire de bien au service des autres dans mon existence.

En ce qui me concerne, ce n’est pas sans émotion que me reviennent en mémoire les différents événements, les actions ou simplement les étapes de la vie auxquelles j’ai été mêlé.

L’éducation de base d’une mère catholique, pleine de douceur et de gentillesse, avec mes frères, au sein d’une famille unie, suivant les vieux principes d’honnêteté et de sincérité, sous la houlette d’un père professeur, imbu d’une morale stricte et laïque, ne tolérant aucun écart en dehors du droit chemin, et dont, bien sûr, ses sacripants d’enfants n’ont apprécié la rigueur bénéfique que … plus tard.

Le Lycée de Coutances, Lycée Charles-François LEBRUN, où 7 à 8 ans sur les mêmes bancs, dans un esprit de solidarité à toute épreuve, créent des liens privilégiés qui durent toute la vie. Les nombreux membres qui en sont issus et qui ont tenu à être présents, sont là pour le jurer bien haut

L’Université fut pour moi le début d’une certaine prise d’indépendance, la conscience en dehors du cocon familial de certaines responsabilités et des devoirs vis-à-vis de la collectivité. C’est là, dans une ambiance chaleureuse et souvent débridée, que sur les traces de mon père Commandeur du Mérite Social et Officier des Palmes Académiques j’apporterai ma contribution à la création d’oeuvres sociales, de groupements sportifs universitaires tel le Caen Etudiant Club, et dans le cadre de l’Association Générale des Etudiants, à la sauvegarde des étudiants eux-mêmes. Les associations d’étudiants étaient interdites par l’occupant. Malgré cela, non seulement elles s’étaient maintenues, mais derrière l’église Saint Sauveur à Caen, au fond de la ruelle de la Monnaie, à l’allure d’un coupe-gorge, l’ « A » était devenue un lieu privilégié où les Allemands n’osaient s’aventurer. En outre, grâce à des renseignements puisés à une source que je ne peux dévoiler devant tout le monde, aucune arrestation des membres ne s’est produite lors des rafles à la sortie des cinémas de la ville que j’interdisais certains jours aux étudiants surpris.

A Paris, j’étais devenu rapidement Secrétaire Général pour la zone Nord de l’Union Nationale des Etudiants de France dont le rôle principal était d’assurer la cohésion de tous sans prises de positions politiques conformément à nos statuts. Il s’agissait aussi de conserver au mieux les différentes oeuvres créées par nos devanciers : Office du Sport Scolaire et Universitaire, Restaurants Universitaires, Maisons d’Etudiants, Cités Universitaires, Office de la Presse, Fondation Santé, etc.., l’Office du Tourisme Universitaire étant, bien entendu, quelque peu en sommeil. Je me souviens des prouesses qu’il me fallait faire pour remplir mes fonctions d’administrateur du Sanatorium de Saint Hilaire du Touvet et de la Maison de Post Cure de la Tronche crées par l’U.N.E.F., près de Grenoble. Je prenais le train à 6 heures du matin à Coutances, voyageais via Paris et Lyon, pratiquement debout dans le train bondé, jusqu’à Grenoble, d’où, par une route de montagne, je gagnais le Sana en autobus. Trois heures de réunion et retour aussitôt en sens inverse par les mêmes moyens de locomotion.

Autre souvenir particulièrement marquant, que je ne saurais oublier, l’organisation, à partir de Coutances, d’un Congrès rassemblant, à la barbe des Allemands, les étudiants des deux zones à Pâques 1943 à la Chapelle en Vercors, qui sera hélas plus célèbre encore, et tristement,  quelques mois plus tard. Dans une période de pénurie prononcée, il m’avait fallu non seulement rechercher des locaux adaptés pour les débats et des moyens de logement appropriés, mais surtout acheminer, depuis Valence dans la vallée du Rhône, tout l’approvisionnement nécessaire pour la nourriture pendant plusieurs jours de près d’un demi millier de participants. Je disais à l’instant « sans prise de position politique » comme dans chaque association loi 1901, où sont bannies toutes discussions politiques ou religieuses. Cela tranche énormément avec la situation actuelle de l’U.N.E.F. où depuis cette époque s’affrontent des tendances de tous ordres et le plus souvent extrémistes. Mais chacun restait libre de ses convictions individuelles à condition de ne pas en faire état. Personnellement j’avais pris position, j’étais présent le 10 Novembre 1940 au fameux dépôt de gerbe à l’Arc de Triomphe. J’avais par ailleurs réalisé le premier acte de résistance homologué dans la Manche dont je ne me vantais pas non plus mais dont je n’étais pas peu fier.

J’avais pris aussi à l’insu de mes parents et de mes camarades la direction collégiale à Caen d’un des premiers groupes de résistance s’étendant à toute la Normandie et dont les éléments de base avaient été constitués à Granville par un officier français en disponibilité nommé GUESDON et connu sous l’appellation de “Groupe Robert. Propagande et collecte de renseignements militaires étaient son activité essentielle, en attendant la mise sur pied d’un volet action, c’est-à-dire de sabotage. Hélas, des indiscrétions et le manque de précautions élémentaires d’un agent de liaison entre Paris et la Normandie, ne tardèrent pas à entraîner des arrestations et le démantèlement de ce réseau avant la fin de l’année 1941. Et comme dans la nuit du 30 Avril au 1er Mai 1942 un autre groupe de résistants avait fait dérailler, à Airan, près de Moult-Argences dans le Calvados, le train de permissionnaires allemands, pourtant convoyé par des Français pris en otages, les peines prononcées furent encore plus lourdes. Les juges allemands de la Feldkommandantur étaient furieux du fait qu’il y avait eu des victimes uniquement parmi leurs compatriotes et que, parmi les Français réquisitionnés pour accompagner ce train, vingt valognais, dont Monsieur CORNAT, pas un seul n’avait été sérieusement blessé. Ils avaient failli être fusillés sur place pour l’exemple, mais en définitive, c’est notre réseau qui seul fut sanctionné plus durement encore qu’il n’avait été envisagé dans les réquisitions du procureur. J’eus la borine fortune de pouvoir, grâce à des complicités, pénétrer quelques jours plus tard dans la prison de la Maladrerie à Caen pour y rencontrer plusieurs de mes camarades de combat et d’avoir par eux des informations qui ont évité d’autres arrestations, dont celle de notre chef, parmi les membres de ce réseau bien cloisonné dont j’apprendrais beaucoup plus tard seulement qu’il s’appelait « Hector ».

La guerre continue. Je deviens un spécialiste des fausses cartes d’identité et des soustractions au Service du Travail Obligatoire. Je reprends du service dans d’autres réseaux. J’ai un souvenir indélébile d’une jeunesse qui ne mesure pas tous les risques lorsque, habillé en jeune officier allemand, alors que je n’en parle pas la langue, je pénètre, avec un camarade plus âgé revêtu d’un uniforme de capitaine de la Wermacht et capable de s’exprimer sans difficulté et sans accent dans la langue de Goethe, dans la partie réquisitionnée de la gare centrale de Rouen pour y dérober l’horaire des trains étoilés. Je me contente de marcher avec assurance et de répondre aux saluts des sentinelles de garde, pour me rendre, après l’heure de fermeture des bureaux, dans celui qui m’a été indiqué, et malgré un petit incident, de ramener le précieux document signalant les convois qui seront en service en cas de débarquement allié.

Le 5 juin 1944, j’entends le fameux « blessent mon coeur d’une langueur monotone ». Je devais donc, de Coutances où j’étais camouflé, me rendre à Caen le lendemain pour y retrouver mon frère cadet et me mettre aux ordres de mes chefs sachant l’imminence du débarquement. Mais après avoir porté secours à des victimes d’un premier bombardement allié, je regagnais la maison de mes parents sans savoir que j’avais un autre rendez-vous, imprévu et involontaire avec une seconde vague de bombardiers. Dans la rue, où je m’étais jeté à plat ventre, une bombe éclatait près de moi et m’envoyait comme un pantin par-dessus les arbres de l’avenue. Après un temps que je ne saurais définir, je me précipitais, tel un automate, sans rien distinguer, les vêtements en loques, couvert de sang, vers la sortie de la ville en direction de Saint-Lô et je m’effondrais. Des infirmiers allemands m’ayant découvert me laissèrent pour mort dans le fossé. C’est un fermier des environs, Monsieur RABEC, auquel je dois beaucoup, prévenu par d’autres sinistrés fuyant la ville, qui me ramena chez lui sur un tombereau, inconscient et en piteux état. Le chirurgien de la ville, maire de Coutances, le Docteur GUILLARD, de passage à la ferme, n’hésita pas à me mettre dans le même lit qu’une jeune fille de 20 ans, également blessée grièvement, ici présente, qui deviendra Madame SEYMARD, en disant à la cantonade “ Dans l’état où ils sont, rassurez-vous, ils ne risquent pas de se faire du mal ”.

Mon père a été tué sur le coup, complètement déchiqueté sur le pas de la porte de sa maison effondrée ; ma mère a été blessée grièvement et conduite à l’hôpital; et mon plus jeune frère qui était à la campagne a cru ce jour là qu’il était le seul survivant de la famille après qu’on lui eut montré un cadavre recouvert d’un manteau et désigné comme le mien. Environ un millier d’imprimés de cartes d’identité que j’avais cachées sous le toit de la maison était répandu sur tout le quartier.

Un peu plus d’un mois plus tard, tenant à peine debout, j’étais avec Gilbert BOSQUET, vieux camarade de lycée, dans le marais de Blainville sur Mer, à aider des aviateurs américains à embarquer pour rejoindre leurs lignes par la mer et, arrêté par des soldats géorgiens en pleine nuit, je manquais de peu d’être abattu sur place.

Je tiendrai ma revanche le 28 juillet 1944 en faisant le coup de feu aux côtés des troupes américaines que j’avais été rejoindre à Anneville sur Mer et auxquelles je servis de guide perché sur un char Sherman à l’abri de la tourelle. C’est ainsi que s’effectua la percée vers le sud le long de la route côtière de l’époque. Par moments les balles me sifflaient aux oreilles. Je les quittai au mont Vintan à l’entrée nord de Coutainville d’où fut annihilé le petit nid de résistance, où j’avais connu une certaine frayeur quelques deux semaines plus tôt.

Et mon combat se termina dans les jours suivants, les médecins de la Division Leclerc, la deuxième D. B. dans laquelle je m’étais engagé à deux reprises, n’ayant pas voulu de moi en raison de mes blessures qui n’étaient pas encore complètement cicatrisées. Pourtant les Américains, eux, n’avaient pas fait de difficultés pour m’accueillir et me fournir les armes nécessaires un peu plus tôt.

Le retour à la vie civile, après les règlements de compte de la Libération, auxquels je n’ai pas voulu m’associer, et le point sur la résistance étudiante, que certains ont voulu s’accaparer, me donne l’occasion de voyager et de prendre en charge beaucoup d’activités sportives : Football, Volley-Ball, Aviation, que l’on connaît.

Avec mon ami ROSTINI, nous sommes les éléments moteurs qui conduiront à la création de l’Union Internationale des Etudiants. Après la World Youth Conférence de Londres en 1945 et une première conférence à Prague la même année, nous faisons partie du Comité Préparatoire International de 7 membres qui travaille à la mise sur pied des statuts et des infrastructures de la future U. I. E. et qui se réunit tous les deux mois. Je deviens Président de la Commission des Sports du Congrès de Prague 1946 où nous obtenons pour la France la tenue à Paris en 1947 des premiers jeux universitaires mondiaux d’après guerre. Je suis également Président de la commission de la presse et rapporteur des dommages causés aux Universités. Nous sommes reçus régulièrement par les plus hautes autorités de Tchécoslovaquie : par le Président BENES, Président de la République, par le Président MASARYCK, le fils du fondateur, par l’Ambassadeur des Soviets à Prague Monsieur Valentin ZORINE, qui deviendra Vice-Ministre des Affaires Etrangères d’U.R.S.S., sans oublier, bien sûr, l’Ambassadeur de France et les principaux responsables de la Légation avec en tête l’Attaché Culturel.

Nous sommes invités par plusieurs gouvernements de pays que le traité de Yalta a placés dans la zone d’influence russe et notamment par le Président TITO qui nous reçoit à titre privé dans sa résidence secondaire des bords de l’Adriatique, cependant que nous participons de nos mains à la construction de la voie ferrée “du chemin de fer de la Jeunesse”, à la limite de la Bosnie et de la Serbie entre BRCKO et BANOVICI, lieux de combats récents. Je serais tenté d’y ajouter la réception à déjeuner qu’Alcide de GASPERI, Président du Conseil Italien, m’avait réservée sur les instances de sa fille, la charmante Maria Romana avec laquelle je venais de faire, en privé, tout un périple de fin de congrès, mais ceci est une autre histoire qui vous laissera sur votre faim si vous le voulez bien.

Après 1946, c’est le repli sur la Manche et la fin des déplacements un peu partout en Europe, après l’usure de deux passeports en deux ans, C’est le travail qui devient ma principale préoccupation. Le mariage, la naissance successive de quatre enfants me font obligation de penser à autre chose, il faut gagner sa vie et nourrir la famille. Mais le sport garde toujours une place importante dans mon coeur. L’Aéronautique, avec l’Aéro-Club de Cherbourg, et l’union Régionale. Le Volley-Ball avec le Comité Départemental que je préside pendant 35 ans et la Ligue Régionale que je quitterai volontairement au bout de 29 ans, m’ouvrent la porte de l’Office Départemental de la Jeunesse et des Sports de Ia Manche à partir de 1965. C’est là que je donnai, à titre de bénévole, le meilleur de moi-même. (…)



[1] Remerciements à J-P Delbègue pour nous avoir transmis ce texte.

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