Avec Robi Morder
de 15 h à 17 h
ID de réunion : 816 0526 4085 Code secret : 966173
De la fin de l’hiver au printemps 1973, un mouvement de l’enseimble de la jeunesse scolarisée lycéenne, apprentie, étudiante, met dans la grève générale la majorité des établissements et dans la rue plusieurs centaines de milliers de jeunes. Trois coordinations (lycéenne, enseignement technique et professionnel, étudiante) agissent de concert; des liens s’établissent avec les confédérations de salariés.
L’objectif? Obtenir d’abord l’abrogation de la Loi Debré qui supprime les sursis militaires.Au delà, la question du service militaire, la question scolaire, les droits de la jeunesse, l’anti-autoritarisme, le « racisme anti-jeunes » et le racisme tout court. L’année 1973, c’est aussi Lip, le Larzac, le coup d’Etat militaire au Chili.
50 ans après retour sur le déroulement, les effets immédiats et la postérité de cette mobilisation. Une actualité au moment où l’on évoque un « Service national universel », les coordinations, les relations jeunesse scolarisée / syndicats de salariés, les débats sur les plate-formes.
Voir sur notre site les extraits du chapitre 3 de Quand les lycéens prenaient la parole, ainsi que des repères bibliographiques sur les mouvements lycéens.
Robi Morder, co-président du Germe, est aussi co-auteur de Quand les lycéens prenaient la parole, Syllepse, 2018.Il fut aussi acteur et témoin de ce mouvement. Voir sur Mediapart ses « fragments mémoriels ».
Illustration: affiche de la coordination parisienne des comités contre la loi Debré, tirée à 5000 exemplaires. Col. Robi Morder/Cité des mémoires étudiantes. Elle est à restaurer;
(Le report du séminaire qui était annoncé les 16 puis 23 mars permet de participer à la journée de grève et de manifestations prévues ces jours-là)